C’est qui d’abord, un homme parfait ? Un mix entre Brad Pote et Tom Croute ? Entre George Clowney et Robert Patatisson ?
Je ne pouvais pas éviter d’ouvrir mon camembert : Rhâââââ ! (penser à se taper le torse velu avec un gourdin en beuglant ces mots)
Béni soit le temps de l’homme des cavernes, image qui semble encore si tenace dans les caboches fécondes de nos adorables conjointes qui se retranchent derrière les « Meuuuuuh, j’rigoleeee… »
Nous assumons notre côté imparfait : nous en avons d’ailleurs fait un art !
Pendant que la Playstation prend la poussière, tout un tas de nouveaux jeux palpitants s’offrent à nous et nous y faisons face… parfois :
Ceci est un "Baby Cook", engin révolutionnaire capable de cuire à la vapeur une patate dans le temps record d'une heure et demi. Cuisson intégrale des mains de papa empoté de série.
- Préparer un biberon au milieu de la nuit, dans le noir en essayant de ne pas se gourer dans les doses… (on avoue, des fois, on s’est gouré et on n’a rien dit)
- Regarder du foot en étant interrompu toutes les 3 minutes… Au final, on a pas vu un but alors que le score final affiche 5-3.
- Habiller ses enfants en coordonnant les couleurs… (va trouver un truc qui va avec le rouge Flash Mac Queen, le vert Buzz L’éclair ou l’orange Nemo)
- Emmener le grand à l’école, le petit chez la nounou et passer moins de 5 minutes à parler de la pluie et du beau temps avec les personnes croisées pendant ce laps de temps : Bah oui, on s’en bat les couettes.
- Mettre de l’Eosine sur les fesses d’un bébé qui gigote sans s’en mettre sur les doigts (j’ai jamais réussi)
Ceci est de l'Eosine, sorte de Mercurochrome censé calmer les irritations postérieures de bébé baveux. En pratique, c'est une uniformisation colorimétrique de la peau saine avec la peau irritée. Ne part pas au lavage ni au grattage.
- Arriver à comprendre comment marche ce p**** de Baby Cook
- Comprendre l’intérêt de cet incroyable objet design et non encombrant (c’est de l’ironie), j’ai nommé l’arbre à biberons.
Ceci est un "arbre à biberons". Objet collant pas très identifié de la famille des "merdes qui encombrent ta cuisine".
- Comprendre le fonctionnement de cet incroyable objet design et non puant (ça aussi, c’est de l’ironie, tiens !), j’ai nommé la poubelle à couches
- Plier et déplier la poussette avec un bébé de 13 kilos dans les bras et un sac à langer sur l’épaule sans avoir l’air empoté
- Penser à garer sa bagnole du bon côté du trottoir afin d’éviter que des c***** vous frôlent pendant que vous attachez le bébé baveux dans son siège auto…
- Arriver à vous poser dans le canapé avant la première coupure pub.
- Supporter les « Moi, j’aurai pas fait comme ça », les « T’es sûr ? » qui succèdent aux « Fais comme tu veux » ou les « Tu peux pas faire gaffe, tu vas réveiller les gamins ! T’as vraiment de la merde dans les mains. » (ce qui est d’ailleurs parfois vrai, j’y pense).
J’en oublie tant, on en ferai un roman.
Bisous à tous mes copains, on se retrouve sur le Playstation Network dans quelques années
Bisous à toutes aussi. Si la femme parfaite est une connasse… l’homme parfait n’existe pas et c’est très bien comme ça.
Le Duck
Je viens de découvrir votre blog et il me fait bien rire.
Pas que : le passage autisme fait plus.
Mais, là…
Votre titre m’énerve : pourquoi « une connasse » ? Ça marche aussi bien, voire mieux avec » un connard », encore qu’à la réflexion, l’allusion à notre sexe demeure présente !
L’homme parfait est un bitard ? Un burnard?
Hi, Hi….
Salut Brigitte !
C’est une référence au bouquin « La femme parfaite est une connasse ! » d’Anne-Sophie Girard.
J’aime par contre beaucoup votre « burnard ! ». Je vais creuser la question. 😉
Bisous !